De faibles budgets pour les Écoles Nationales Supérieures d’Architecture

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En raison des nécessités d’arbitrage budgétaire, plusieurs structures de l’État ont vu des mesures drastiques de raisonnement de leur budget. Les budgets des écoles supérieures de l’enseignement de l’architecture, suite à ces coupes budgétaires, frisent le ridicule au vu de leurs charges et obligations.

Des ressources budgétaires insuffisantes face aux nécessités

Les ENSA, en raison des disponibilités budgétaires à elles accordées, se retrouvent confrontées à des ressources faméliques. En effet, elles sont, pour la plupart, obligées de faire des choix et des arbitrages dont l’issue sera nécessairement désavantageuse. 

Le principal impact de ces arbitrages se fait fortement ressentir dans les conditions de formation. Par exemple, on assiste de plus en plus à :

  • de graves retards administratifs, voire des heures d’enseignements annulés. Cette situation est principalement due à un plafond d’emploi d’un niveau si bas qu’il ne permet pas un remplacement de personnel administratif ou d’enseignement en cas d’empêchement ;
  • une réduction ou même la suppression de voyages d’études et d’activités d’accompagnement ;
  • une déficience de locaux et de maintenance des équipements ;  
  • des équipements de soutien et de ressources défectueux ;
  • un sous dimensionnement des espaces de vie et d’enseignement.

Des coupes budgétaires injustifiées quand on considère l’importance des architectes

Il est connu de tous que les architectes ont un grand rôle à jouer dans l’accompagnement de la transition énergétique, surtout face aux enjeux mondiaux du réchauffement climatique. En effet, les évolutions de la société exigent aux citoyens de chercher une meilleure qualité d’usage et de confort, tout en assurant une certaine frugalité de leur cadre de vie.

C’est même dans ce cadre que l’État rappelle constamment que les architectes sont les premiers acteurs sur lesquels il se repose en vue d’assurer l’accompagnement des transitions dont la société a besoin. C’est donc pratiquement une aberration de ne pas permettre aux futurs architectes, plus en phase avec les enjeux climatiques contemporains, de bénéficier d’une formation complète et décente.  

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