L’eau : une ressource à protéger à Strasbourg

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A Strasbourg et en Alsace, la nappe phréatique affleure. Même si, aujourd’hui, cette ressource est très importante, elle reste l’un de nos biens les plus précieux.

Quatre stations de pompage alimentent 87 % de la population de la Communauté urbaine. Pour protéger cette ressource et conserver une eau de qualité, de grands projets sont nécessaires. Comme le projet lié au défi de l’énergie solaire.

D’abord, il convient de diversifier les points de captage d’eau potable dans la nappe phréatique, suivant une idée de bon sens : « On ne met pas tous ses œufs dans le même panier. » L’extension des sites de captage permet de prévenir les risques de pollution sur l’ensemble du réseau. Trois nouveaux sites sont donc à mettre en place : l’un à Schiltigheim, l’autre à Wolfisheim et le troisième dans le sud de l’agglomération.

Nous travaillons également à faire respecter et sécuriser les périmètres de captages d’eau. C’est le cas notamment au Polygone, avec un suivi très strict des mesures de protection adoptées par les industriels situés à proximité, comme le projet de déviation du trafic routier de la rue du Havre vers la rocade Est (de manière à éloigner le trafic automobile et à réaliser l’étanchéisation des voiries). De la même manière, une collaboration se développe avec les agriculteurs dans le cadre de l’opération Fertimieux.

Ces actions passent également par une meilleure information du public et des dispositifs opérationnels très efficaces : à la moindre alerte de pollution sur une partie du réseau, des mesures sont prises (information en temps réel, intervention des équipes du service des Eaux, distribution d’eau minérale aux habitants, etc.)

La station d’épuration plus écologique !

La station d’épuration de Strasbourg-Wantzenau épure les effluents de 21 communes de la Cus. Un important projet a été mis en œuvre : plus de 47 millions d’euros ont été investis. Désormais, la station d’épuration satisfait aux normes européennes et va même au-delà :

  • Les eaux sont traitées par épuration biologique du carbone, de l’azote et du phosphore ;
  • Une filière de digestion des boues et de valorisation énergétique du biogaz produit a été mise en place, permettant une autosuffisance énergétique de leur traitement ;
  • Le four d’incinération des boues a été mis aux normes et les fumées sont traitées.
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