La barrière de corail frappée par le réchauffement climatique

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Le phénomène n’est pas nouveau mais les constatations sont de plus en plus claires. Les récifs de coraux sont en train de mourir. Les conséquences sur l’environnement et surtout sur les écosystèmes risquent d’être énormes si nous ne trouvons pas de solutions efficaces.

Le corail est un organisme aquatique vivant qui produit tout au long de sa vie grâce à d’autres organismes vivants (polypes) des édifices de calcaire et de pigments. Donc, le corail tout seul ne pourrait pas vivre. C’est surtout avec la coopération d’un végétal microscopique qu’il peut se développer, à savoir la zooxanthelle dans les mers chaudes et le zooplancton dans les mers froides.

Où se trouve la grande barrière de corail ?

Le plus grand édifice de corail qui existe est la « Grande Barrière de corail » située en Australie dont la superficie est de 350 000 km². Ce récif est la plus grande structure vivante de la planète. Elle est constituée d’innombrables animaux vivant en symbiose avec les coraux. Les coraux sont très importants au niveau de l’équilibre océanique. Ils régulent l’acidité des mers, limite l’érosion marine ainsi que les phénomènes climatiques comme les tempêtes, les cyclones etc.

Les poissons prolifèrent dans les zones de corail, l’exploitation de la pêche de ceux-ci n’est pas négligeable et la destruction du corail diminuerait fortement ces réserves de nourritures précieuses à l’homme.

Quels impacts sur l’environnement ?

La stabilité des nombreux îlots dépend directement des coraux, leur destruction induira la perte de ces îlots.

La destruction des coraux pour exploiter le sable à des fins de construction humaine est une grande catastrophe mais la protection du corail est de plus en plus importante vu son rôle immense de régulation dans d’innombrables domaines.

Actuellement, on constate que les coraux subissent un blanchissement, couleur de leur squelette, ce qui montre qu’ils meurent. Les causes de ce blanchissement sont connus : acidité des mers, pollution par les engrais,  et réchauffement climatique qui induit l’augmentation des températures et un bouleversement physiologique qui fait perdre aux coraux leurs zooxanthelles qui sont responsables de la photosynthèse et donc de l’apport nutritif des coraux. Sans eux, les coraux ne peuvent donc plus s’alimenter et finissent donc par mourir.

Des recherches ont montrée qu’en établissant de grands parasols sur une certaine surface des eaux qui habitent les coraux, on diminuerait l’impact du réchauffement et on préserverait le potentiel de ces coraux.

Cependant, l’homme trouve toujours des résolutions à un problème mais jamais de solutions car il ne prend jamais en compte la vraie source du problème. Ici le développement durable et la réduction de l’impact du réchauffement climatique est la seule solution. Le corail est une des nombreuses espèces parmi tant d’autres qui sont menacées.

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