Au cours de son déplacement dans la Nièvre le mardi passé, Jean Castex a débloqué dans les 19 milliards d’euros. Ce montant fut négocié lors du Ségur de la santé. Il s’agit des premiers investissements pour les hôpitaux et les Ehpad comme annoncés par Matignon.
Accompagné du ministre de la Santé Olivier Véran, le Premier ministre Jean Castex s’est rendu dans la Nièvre ce mardi, à Cosne-cours-sur-Loire. Cette ville devrait bénéficier de 45 millions d’euros pour la rénovation de son centre hospitalier vétuste et pour la construction d’une maison de santé. Elle doit aussi bénéficier d’un Ehpad. Une visite qui a pour particularité le déblocage des premiers investissements octroyés dans le cadre du Ségur de la santé.
La signature des accords, qui ont eu lieu en juillet passé, a donné droit à la revalorisation des salaires des soignants à hauteur de 8,5 milliards d’euros.
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Un plan d’investissement de 19 milliards
L’autre projet important est l’investissement de 19 milliards dans plusieurs domaines tels que :
- 13 milliards dans la reprise de dette hospitalière ;
- 2,5 milliards à investir dans des projets dits prioritaires ;
- 2 milliards pour la transition numérique ;
- 1,5 milliard dans les Ehpad.
Les deux ministres travaillent à ce que le processus enclenché s’accélère surtout avec la crise sanitaire qui ne favorise pas la rapidité du système. Mais aussi pour ne pas rater la chance du plan de relance et des aides qu’offre l’Union européenne qui fournit ces investissements jusqu’à 6 milliards.
Une répartition d’enveloppe pour plusieurs projets
Le mardi, différentes enveloppes seront révélées. Matignon déclare qu’il donnera plus de précisions sur comment les 650 millions d’euros attribués aux agences régionales de santé seront échelonnés. 450 millions d’euros seront aussi débloqués pour la cause des Ehpad et pour le financement de projets hospitaliers autant à Cosne-cours-sur-Loire qu’à Caen.
En Somme, 3,3 milliards d’euros seront sûrement administrés en 2021, et 3,2 milliards pour 2022. Le gouvernement ne se prive pas de vanter l’amélioration de ses méthodes qui consistent à déconcentrer les prises de décisions pour des projets de moins de 150 millions d’euros.
D’après le ministère de la Santé, il revient donc aux ARS de mettre sur pied une stratégie avant la fin de l’année. Il leur revient aussi de sélectionner les projets prioritaires auxquels il faut accorder un soutien budgétaire.
Il sera formé un conseil scientifique constitué de professionnels de terrain et dont le président sera François René Pruvot. Celui-ci préside actuellement la commission médicale d’établissement du CHU de Lille.
Touche à tout, j’ai exercé de nombreux métiers dans ma carrière. Depuis peu, je suis membre actif de plusieurs associations et je m’exerce à l’écriture via ce site et un journal local dans ma région.