Pourquoi la maison blanche n’a pas invité Facebook et Twitter au comité sur les réseaux sociaux ?

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Ce n’est un secret pour personne que le président américain Donald Trump n’a pas une vision positive de Twitter.

Il a, à plusieurs reprises, critiqué les plateformes de réseaux sociaux. Le président Trump a exprimé ses préoccupations à plusieurs reprises. Il s’est essentiellement plaint du fait que les plus grands réseaux sociaux ont un parti pris contre les conservateurs.

Il est paradoxal que l’administration Trump se serve énormément des réseaux sociaux. Il se pourrait très bien qu’il soit l’un des utilisateurs les plus célèbres des plateformes de réseaux sociaux, comme Twitter.

Trump avait déjà dit, en parlant de la plateforme : « Ils me rendent la tâche beaucoup plus difficile pour faire passer mon message. Ces gens sont tous démocrates. Ils sont totalement en faveur des démocrates. Si j’annonçais demain que je devenais un gentil libéral démocrate, je prendrais cinq fois plus de followers. »

Il est fort probable que les organisateurs de ce sommet sur les réseaux sociaux n’invitent pas ces acteurs majeurs des réseaux sociaux, car ils soupçonnent fortement que l’évènement finira par être une « Bataille » entre la droite conservatrice et les réseaux sociaux.

L’évènement organisé le jeudi apparait de plus en plus comme un simple évènement social où il n’y aura pas beaucoup de discussion sur les problèmes fondamentaux qui pèsent sur les grandes entreprises technologiques et les plateformes de réseaux sociaux. Il est évident que l’administration de Trump pense que Facebook et Twitter ont des préjugés contre les conservateurs.

Il y a eu des affirmations persistantes selon lesquelles les plateformes censurent régulièrement leurs discours. Inutile d’ajouter que les deux sociétés ont fermement nié ces allégations et les allégations de manipulation intentionnelle de l’opinion publique.

En parlant de parti pris, M. Trump a laissé entendre dans le passé que Twitter ne divulguait pas ses comptes officiels sur les réseaux sociaux et l’empêchait de rallier plus de monde sur Twitter.

Comme a remonté le blog kenoby.fr : le Président Trump fait partie des trois utilisateurs les plus populaires, il a actuellement près de 62 millions de followers sur Twitter. Fait intéressant, il est loin derrière les deux autres plus gros utilisateurs de Twitter les plus populaires. Le prédécesseur de Trump, Barrack Obama, a actuellement 107 millions d’adeptes. Seule la chanteuse de pop Katy Perry a un million d’adeptes de plus que le premier président afro-américain des États-Unis. Bien qu’il y ait eu des accusations informelles, rien n’indique que Twitter manipule les comptes des followers du président Trump ou des plus célèbres utilisateurs de Twitter. Cependant, la plateforme a eu des problèmes avec des bots automatisés qui gonflaient artificiellement le nombre d’abonnés de Mr Trump lors des dernières années.

Rien ne prouve cependant que ce soit Trump qui ait décidé d’acheter ces followers.

Depuis que Donald Trump a pris la présidence des États-Unis, il en veut clairement aux géants des réseaux sociaux que sont Facebook et Twitter. Il s’attaque régulièrement aux grandes entreprises technologiques. Il continue même de dire que les entreprises de réseaux sociaux doivent être réglementées par le gouvernement. Un certain nombre de législateurs républicains et de médias conservateurs sont connus pour accuser les entreprises de réseaux sociaux de véhiculer des préjugés anti-conservateurs dans les médias. Les républicains ont même orchestré des auditions au Congrès. Au cours de ces auditions, le Congrès a interrogé les dirigeants des réseaux sociaux sur les pratiques de leur entreprise. Cependant, au lieu de s’en tenir à des questions fondées sur des faits, ces audiences ont souvent dévié de leur trajectoire pour se diriger vers des discours anti réseaux sociaux, ces auditions ont donc ressemblait a une accumulation de reproche infondé.

Comme la Maison-Blanche n’a pas encore fait de commentaires, Facebook et Twitter pourraient se voir proposer une invitation tardive. Il est intéressant de noter que ni l’une ni l’autre de ces sociétés n’a exprimé ouvertement ses opinions. Par conséquent, leurs intentions restent également floues.

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