Pour vos vacances ou encore pour un tourisme, vous pouvez vous rendre au pays du grand ciel c’est-à-dire en Camargue.
Si l’alibi était indispensable, il serait tout simplement le grand galop sur un cheval blanc, border les marais, voir prendre les flamants roses. Y a pas mal de raisons qui mènent en Camargue, mais la nécessité d’oublier la ville est une chose prioritaire. La région entourant les Saintes-Maries-de-la-Mer se trouve sur la route sans jeter un œil sur la montre.
Cet autre pays plat, ne disposant pas de massif ni de chemins escarpés, se montre à perte de vue. Il a cette spécificité d’être toujours le même par endroits depuis des lustres, malgré l’utilisation d’Internet et Twitter, ou les lunettes Google. Il y a des anciens Camarguais qui vous diront en toute sincérité que les paysages de nos jours sont les mêmes que ceux de leur jeunesse, là dans le delta entre petit Rhône et grand Rhône.
C’est un pays qui a une nature difficile, pas facilement domesticable, donc sauvage. Autour des Saintes-Maries-de-la-Mer et de sa célèbre église, bien rafraîchie, siège l’effigie de Sara, patronne adorée des Gitans.
Ici, on est sur la terre des grandes manades. Des taureaux massifs y sont domestiqués pour des combats où la mort n’est pas invitée comme chez le voisin ibérique. Pour rencontrer les vrais manadiers qui sont doués pour dompter la bête, il faut se rendre chez la famille Linsolas ou l’on savoure des téllines, coquillages appétissants qui donnent l’appétit, et de la bonne viande de taureau, moins grasse que le bœuf.
Le patriarche de la manade des Baumelles et spécialiste en matière de taureaux de race camarguaise, explique la façon dont on vit en 2020 en suivant la tradition. « Lui donner le temps de vivre », dit-il, l’animal aux cornes en forme de lyre est presque sacré, il l’élève de sa naissance jusqu’à sa belle mort. Il a gagné de nombreuses fois le célèbre Biou d’or, qui décore chaque saison l’intelligence, la noblesse, l’efficacité d’un taureau. L’une des « stars » du domaine, nommée Michou et essayer de savoir pourquoi elle est enterrée debout, faisant face à l’océan pour son dernier hommage.
Touche à tout, j’ai exercé de nombreux métiers dans ma carrière. Depuis peu, je suis membre actif de plusieurs associations et je m’exerce à l’écriture via ce site et un journal local dans ma région.