Née le 19 avril 1938 à Neuilly-sur-Seine, Odile Weulersse est une écrivaine et chercheuse française. Elle a exercé en tant que maître de conférences en études cinématographiques, mais est surtout connue du grand public pour ses romans historiques pour la jeunesse, qui couvrent diverses époques et cultures.
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Sa biographie
Odile Weulersse est née le 19 avril 1938 à Neuilly-sur-Seine dans une famille bourgeoise qui s’attendait à ce qu’elle se marie et consacre sa vie à sa famille. Après son mariage, elle est devenue connu sous le nom d’Odile Larère. À l’âge de 20 ans, en 1958, elle a obtenu son diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris et a été agrégée de philosophie en 1969.
Elle a ensuite enseigné la philosophie dans plusieurs collèges en dehors de Paris. En 1979, elle a obtenu un doctorat en sciences de l’information et de la communication et a publié sa thèse aux éditions de l’Albatros intitulée « De l’imagination au cinéma : étude de « Violence et passion » de Visconti ». Ce diplôme lui a permis de devenir maître de conférences en « techniques et langage des médias » à l’université de Paris IV Sorbonne et d’enseigner sur le cinéma. Elle a également commencé à écrire des scénarios pour la télévision.
Un jour, Pierre Miquel, un professeur à la Sorbonne, a parlé à Odile Weulersse d’un projet en cours pour les éditions Hachette de créer une collection de romans historiques pour les jeunes. Intriguée, Odile Larère a accepté d’écrire un roman situé en Égypte ancienne, une civilisation qui lui était alors peu familière, mais pour laquelle elle a effectué un important travail de recherche pour son livre. En 1984, elle a publié « Les Pilleurs de sarcophages », publié sous son nom de jeune fille, Odile Weulersse, qu’elle a conservé comme nom de plume.
Son deuxième roman, « Le Messager d’Athènes », abordait un domaine plus familier pour elle, la Grèce antique, et lui a permis d’évoquer les philosophes de cette époque. Depuis, elle est devenue une romancière pour la jeunesse et a continué à se documenter sur des cultures variées telles que l’Égypte ancienne, la Grèce antique, la Rome antique, les Aztèques et le Moyen Âge. Le succès de ses romans les a valu d’être régulièrement réédités, et elle a publié des suites à certains d’entre eux à des intervalles espacés, sans jamais les avoir prévues à l’avance.
L’œuvre d’Odile Weulersse
Odile Weulersse a écrit de nombreux livres pour enfants qui allient les genres du roman policier et de l’aventure. Elle s’efforce de restituer avec exactitude la vie quotidienne de l’époque grâce à une documentation approfondie, qui se base principalement sur des livres en support papier, mais également sur Internet. Odile s’assure que ses personnages agissent en conformité avec les valeurs de leur temps et écrit son histoire comme si elle était filmable, en mettant en valeur les dialogues et les comportements.
Elle est plus attirée par les cultures anciennes qui stimulent davantage son imagination que la période contemporaine. Le processus de documentation et d’écriture l’intéresse à parts égales, mais elle considère l’écriture comme plus difficile. Pour concevoir une intrigue, Odile a souvent recours à une retraite à la campagne où elle peut noter immédiatement ses idées qui peuvent surgir de manière inattendue.
Dans ses romans, Odile Weulersse sélectionne délibérément des personnages qui reflètent l’imaginaire de leur époque : « En choisissant mes héros, je tiens compte des personnages qui ont une valeur dans l’imaginaire collectif de chaque période. Par exemple, en Grèce, un athlète et un sophiste, en Gaule, un chasseur, un chien et une chrétienne, en Islam, un cavalier, un poète et une esclave chantante (…) ».
Selon elle, les émotions des personnages d’autrefois ne sont pas fondamentalement différentes des nôtres, mais ils les ressentent et les expriment différemment. C’est ce mélange d’universalité et de spécificité qu’elle essaie de restituer dans ses œuvres.
Sa bibliographie
La trilogie égyptienne : aventures de Tétiki et Penou
- Les Pilleurs de sarcophages, 1984, illustrations de Paul Brizzi et Gaétan Brizzi
- Le Secret du papyrus, 1998, (ISBN 2-01322432-X) : suite des Pilleurs de sarcophages.
- Disparition sur le Nil, 2005 : suite du Secret du papyrus.
- L’espion du Pharaon. La trilogie égyptienne, 2006, intégrale de la trilogie.
Romans indépendants
- Le Messager d’Athènes, 1985, illustrations et couverture d’Yves Beaujard
- Le Serment des catacombes, 1986, illustrations d’Yves Beaujard – Grand prix des Jeunes Lecteurs de la PEEP 1987
- Les Vagabonds de la Bastille, en 1989, illustrations d’Yves Beaujard ; en collaboration avec Hervé Luxardo
- Le Chevalier au bouclier vert, 1990, illustrations d’Yves Beaujard
- Le Cavalier de Bagdad, 1991, illustrations d’Yves Beaujard
- L’Aigle de Mexico, 1992, illustrations de Christian Heinrich
- L’Arlequin de Venise, 1994, illustrations de Laurent Berman
- Tumulte à Rome, 1996, illustrations de Bruno Mallart
- Le Chevalier de Jérusalem, 2004.
Flammarion
- Apomi et le grand masque, Hatier, 1993 ; Flammarion, 2005
- Aghali, berger du désert, Hatier, 1995 ; Flammarion, 2006
- Épaminondas (album, illustratrice : Kersti Chaplet), 1997
- 13 contes de l’Empire mongol, 1998, avec Laure de Cazenove
- Théodora, 2000
- Un voleur dans le désert, 2001
- Nasreddine (album, illustratrice : Rébecca Dautremer), 2005
- Nasreddine et son âne (album, illustratrice : Rébecca Dautremer), 2007
- La Fabuleuse recette de Nasreddine, illustration Olivier Latyk, 2011
Pocket junior
- Les Aventures de Mina et Alphonse :
- L’Oasis enchantée, 1997, illustrations de Boiry
- La Momie bavarde, 1999
- Le Druide étourdi, 2006
- Le Chien du roi Arthur, 1994
- Les Chevaliers du roi Arthur, 2005
- Les Enfants du dieu soleil paru en avril 2007 (rééd. Casterman, 2011)
- L’or blanc de Louis XIV, 2010
- La poudre d’amour de Louis XIV, 2013
Touche à tout, j’ai exercé de nombreux métiers dans ma carrière. Depuis peu, je suis membre actif de plusieurs associations et je m’exerce à l’écriture via ce site et un journal local dans ma région.
