La maladie du sommeil est provoquée par un parasite nommé « le trypanosome« . Aujourd’hui, il n’a plus de secret grâce à une découverte à l’ULB-Gosselies.
C’est à la suite de la contamination d’un indien par un trypanosome qui logiquement n’atteint pas l’homme qu’une recherche a été effectuée.
Le trypanosome est un parasite du sang qui est à l’origine de diverses maladies dont celle du sommeil. Cette maladie est véhiculée par une mouche appelée mouche glossine ou plus communément mouche tsé-tsé qui se rencontre particulièrement en Afrique centrale et occidentale. Si la maladie n’est pas détectée à temps, l’individu contaminé plonge dans le coma, voire la mort. La seule manière de détecter le parasite est le dépistage.
Il existe une grande variété de trypanosomes dont la plupart sont inoffensifs pour l’homme. Mais dans certains pays et notamment en Afrique, les trypanosomes rendent les élevages presque impossibles et par la suite privent les habitants de la région d’une source de nourriture essentielle.
L’ULB de Gosselies explique que la maladie du sommeil ne peut pas atteindre l’homme grâce à une protéine du sang qui est le cholestérol, l’APOL1 qui joue un rôle essentiel dans la lutte contre cette maladie en rendant la paroi du trypanosome très perméable et ce dernier ne peut alors pas survivre dans le sang.
Mais certains trypanosomes sécrètent une protéine associée à la résistance (SRA) qui neutralise l’APOL1 et donc, il se retrouve dans le sang et provoque la maladie du sommeil.
Mais l’indien qui a été contaminé, l’a été par le « trypanosome envansi » qui ne peut pas contaminer l’homme mais, qu’on retrouve souvent chez les chevaux, bovins ou chameaux. Les analyses ont montré que le trypanosome de l’indien n’était pas porteur du SRA et qu’il ne survivait pas lorsqu’il était en contact avec le sérum humain. On a donc conclu que c’était l’homme qui possédait une caractéristique spéciale qui permettait à la maladie de se développer. Et en effet, l’homme possédait une mutation du gène commandant la production de sa protéine APOL1. Cependant, il a pu être soigné grâce à un médicament, la suramine.
Réduire ce parasite à néant pourrait permettre de meilleures conditions de vie en Afrique. L’alimentation serait meilleure, plus riche et plus abondante et le nombre de maladies moins élevées.
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