Voici un article cette fois-ci consacré au métier d’attaché de presse. Je reçois pas mal de messages, mails, tweets me sollicitant pour des stages, des contrats d’apprentissage, des CDD, des CDI et je dois avouer que cela me fend le cœur de répondre par la négative surtout vu le parcours que j’ai eu… Petit flashback.
Travailler dans les relations presse était comme une évidence pour moi. Un but à atteindre peu importe le moyen d’y arriver (bon avec quelques limites quand même hein…). Je n’ai pas suivi le parcours d’une école spécialisée dans les Relations Presses, juste fait une fac avec une option cinéma. J’ai écumé les festivals de ma région (Normandie power) à la recherche d’attaché(e)s de presse prêt à vouloir en découdre avec eux, leur prouver ma bonne volonté et ma motivation.
Pendant près de 2 ans, j’ai foncé tête baissée et j’ai toujours terminé au pied du mur achevé par un énième refus, un mail soi-disant évaporé ou des messages vocaux qui n’arriveront jamais aux oreilles de ces destinataires. Il aura fallu attendre une édition du festival de Cabourg pour voir une porte s’entrouvrir. Le premier contact fut bon et je sentais qu’un un filon se tissait à l’horizon. Alors j’ai tenté un coup de poker. J’ai dit : “vous prenez un mois, sans être payé. Si ça marche on continue, sinon je pars. C’est 50/50”. Sur ce coup de bluff (je n’avais absolument aucune expérience dans la communication, mise à part un stage dans un cinéma de la région et un poste de bénévole dans une radio locale) que j’ai commencé ma “carrière” d’attaché de presse.
Alors à la question comment devient-on attaché de presse ? Je réponds qu’il faut avant tout doser passion, motivation, sacrifice et surtout une grosse pincée de chance. Il faut trouver la bonne personne au bon moment. J’ai eu cette chance et j’espère que ce sera le cas pour les autres. Que l’on soit diplômé(e) de l’EFAP ou simplement d’une licence communication, chacun à sa chance. Pourquoi ? Parce que je sais que des bureaux de presse ne prêtent pas attention aux candidatures émanant des grandes écoles. Pourquoi ? Je ne sais pas. Ce qui importe avant tout c’est la personne. On va plus vous juger sur votre présentation, votre façon d’agir face à une situation lambda et surtout gérer la pression. La communication, tu l’aimes ou tu la quittes.
Terminons cet article par la première phrase d’un autre attaché de presse que l’on m’a dite quand je suis arrivé : “tout le monde peut devenir attaché de presse, il n’y a pas plus bête”.
En effet, la réalité sur le terrain est tout autre…
Touche à tout, j’ai exercé de nombreux métiers dans ma carrière. Depuis peu, je suis membre actif de plusieurs associations et je m’exerce à l’écriture via ce site et un journal local dans ma région.